
Gabrielle Simoneau
Équipe 2022-2023
Poste :
Chroniqueuse
Pronom: elle
Bio : Gabrielle a été menée au Pigeon par sa curiosité sans borne et sa passion pour la littérature et la politique. Elle écrit sur les enjeux d'actualité juridique et politique, particulièrement ceux qui touchent les femmes. Si vous la croisez dans les couloirs, parlez-lui de ses critiques de livre sur Goodreads.

Le Législateur est un homme
S’il y a un événement juridique qui a bouleversé mon baccalauréat en droit, c’est bien évidemment la décision Dobbs, qui, en renversant Roe v. Wade, signait la fin du droit à l’avortement dans près de la moitié des états américains. Même si nous appréhendions ce moment dès l’assermentation du président Trump, il reste que le constat que la liberté des femmes de disposer de leur corps, désormais à la merci des croyances dépassées d’une minorité d’Américain⋅e⋅s, semblait (et semble toujours) un cataclysme.
19 avril 2023
Par :
Gabrielle Simoneau

Écrire la révolution
Mi-novembre, tous les yeux se sont tournés vers Charm el-Cheikh, ville hôte de la COP 27. Le défilé d’hommes et de femmes d’État, d'activistes et, plus scandaleusement, de représentant·e·s de l’industrie pétrolière et gazière enflamme les débats à l’ombre des palmiers.
13 décembre 2022
Par :
Gabrielle Simoneau

Des fascistes dans leur « safe space »
On pensait avoir droit à un débat entre Adam Wrzesien, candidat du Parti Québécois, Michelle Setlakwe, du Parti libéral du Québec, Hilal Pilavci, de Québec solidaire et Sabrina Ait Akil, du Parti conservateur du Québec. La Coalition Avenir Québec, fidèle à sa politique de non-campagne, brillait encore une fois par son absence. Malgré tout, c’est plutôt l’accompagnateur de Mme Ait Akil, Jonathan Hamel, qui a volé tous les projecteurs, et ce pour ses commentaires tout à fait inacceptables et l’indulgence des organisateurᐧtriceᐧs à leur égard.
22 septembre 2022
Par :
Gabrielle Simoneau

Ordonnance poétique pour étudiantᐧeᐧs en droit
Code civil dans une main, arrêt Edwards dans l’autre, vous voilà étudiantᐧe à la Faculté de droit, et prêtᐧe à croquer à pleines dents dans l’arbre vivant, au danger de délaisser vos anciens passe-temps. Alors voilà, je vous fais tousᐧte une ordonnance poétique. Résistons à la tentation forte de limiter nos expériences de lecture au triumvirat jurisprudence-législation-doctrine de l’étudiantᐧe en droit. Ce texte se veut un plaidoyer pour le maintien de la lecture pour le plaisir, mais surtout une défense de la littérature la plus déstabilisante, parfois la plus mal-aimée, mais surtout la plus belle : la poésie.