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Retour sur l’entretien journalistique avec Aurélie Lanctôt et Fabrice Vil

Auteur·e·s

Sophie Gagnon

Publié le :

8 avril 2024

Ce fut un réel plaisir de recevoir Aurélie Lanctôt et Fabrice Vil pour s’entretenir au sujet de leurs parcours respectifs ainsi que leurs carrières. Animé par notre merveilleuse organisatrice et directrice des événements, Frédérique Bordeleau, nous avons eu le privilège d’entendre Lanctôt et Vil sur divers sujets, à l’intersection du droit et du journalisme.

Au-delà des carrières traditionnelles, il est possible de connaître beaucoup de succès en faisant preuve d’initiative, de créativité, de curiosité et d’une ouverture d’esprit.

Lanctôt et Vil ont respectivement complété un baccalauréat en droit à McGill et à l’Université de Montréal. En plus de tenir une chronique hebdomadaire au Devoir, Lanctôt, doctorante en droit à l’université de McGill, concentre ses recherches sur les théories féministes au croisement du droit et de la littérature ainsi que sur le droit pénal et ses mécanismes de justice alternatifs. Pour sa part, Vil, ancien chroniqueur au Pigeon dissident, est le fondateur de l’organisme à but non lucratif Pour 3 Points qui accompagne les jeunes issus de milieux défavorisés dans le développement de leurs habiletés afin de réussir à l’école et dans la vie. Il a également contribué à la réalisation du documentaire Briser le code, dont l'objectif est de sensibiliser les gens à la discrimination et d'initier un dialogue sur le racisme au Québec.


C’est dans une atmosphère personnelle et conviviale que nous avons eu la chance d’entendre les deux chroniqueurs partager les expériences qui ont façonné leur parcours. Parmi les sujets abordés, je retiens plusieurs faits saillants qui m’ont marquée.


Pareillement aux enjeux d’accès à la justice, la démocratisation et l’accès à l’information sont absolument nécessaires, ce qui souligne d’autant plus l’importance des journaux étudiants au sein des facultés. Dans les médias comme dans le domaine juridique, Vil et Lanctôt ont vulgarisé des sujets complexes pour les rendre accessibles à la communauté. De plus, leurs discours respectifs étaient alimentés par le désir d’être un.e agent.e de changement positif, que ce soit par leur implication dans les médias tels que la radio ou le film, la mise en œuvre de projets, ou encore dans une perspective juridique. C'est d’ailleurs l'une des raisons pour lesquelles j'ai été inspirée à écrire cet article. Je retiens aussi que le droit et le journalisme sont des domaines conciliables et compatibles, comme en témoignent nos deux invités. Au-delà des carrières traditionnelles, il est possible de connaître beaucoup de succès en faisant preuve d’initiative, de créativité, de curiosité et d’une ouverture d’esprit.


En revanche, je tiens aussi à souligner les obstacles auxquels le journalisme étudiant est confronté aujourd’hui. Comme plusieurs autres médias québécois, le Pigeon dissident s’est vu restreindre ses accès aux plateformes de META. Dans une ère de désinformation et de surproduction de contenu, il est essentiel de continuer à soutenir ceux et celles qui produisent du contenu de qualité. Dans cette perspective, je vous encourage vivement à contribuer au journal, que ce soit en rédigeant des articles, des poèmes, ou tout simplement en partageant vos idées avec nous.


L’équipe du Pigeon dissident tient à exprimer sa gratitude envers Aurélie Lanctôt et Fabrice Vil pour leur participation, qui continue d’inspirer la prochaine génération de journalistes. Nous sommes impatient.e.s de vous lire à nouveau !

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