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Portrait de la Vice-présidence aux Relations professionnelles

Auteur·e·s

Noémi Brind’Amour-Knackstedt

Publié le :

16 mars 2021

Chaque année, Le Pigeon Dissident rencontre les candidat·e·s qui se présentent aux élections de l'AED pour  centraliser les informations et afin que vous, étudiant·e·s en droit, puissiez en connaître davantage sur leurs plus récent·e·s ami·e·s Facebook. Cette année ne fait pas exception à la règle. Pour le portrait d’aujourd’hui, découvrez Nirmine El Chami et Gabrielle Lavallée, candidates à la vice-présidence aux relations professionnelles.


Le Pigeon Dissident : Parle-moi de toi. À quoi ressemble ton parcours scolaire ? Qu'en est-il de tes implications ? Quels sont tes intérêts et loisirs ?


Nirmine El Chami : Salut, mon nom, c’est Nirmine. Je suis une personne vraiment motivée qui aime faire plein de choses en même temps tout en étant toujours là pour autrui. Avant de commencer mon baccalauréat en droit cette année, j’en ai complété un en sciences politiques. Parallèlement à mes études, je travaille à la banque en tant qu’agente de perception. Mon rôle consiste à négocier des ententes ainsi qu’à offrir un service à la clientèle hors du commun. À la Faculté, sans faire partie d’un comité précis, j’ai écrit un article pour le Pigeon Dissident, j’ai participé à quelques concours, etc. Parmi mes passe-temps, on retrouve la cuisine et l’écriture. D’ailleurs, je tiens un blogue anonyme depuis que j’ai 13 ans. Peut-être qu’un jour viendra le moment où je vais révéler ce blogue au public, mais ce jour, c’est vraiment pas aujourd’hui (rires). Pour l’instant, je me concentre sur mes études et mon emploi. J’ai hâte que l’été arrive pour me sortir un peu de cette routine.


Gabrielle Lavallée : Je suis présentement en deuxième année de droit. Je sors tout droit du CÉGEP de Sorel-Tracy, situé à 1h de Montréal. Mon arrivée en droit à la Fac à l’Université de Montréal, ça représentait pour moi non seulement une nouvelle ville, mais aussi une nouvelle liberté. Aujourd’hui, je m’implique comme vice-présidente chargée des affaires ludiques pour le Comité des arts de la Faculté (CAF) et comme clinicienne à la Clinique juridique de Saint-Michel. Mon rôle de clinicienne consiste à donner de l’information juridique aux usager·ère·s sous la supervision d’avocat·e·s bénévoles. En ce qui concerne mes intérêts, bien sûr, j’adore les arts, découvrir de nouveaux restaurants et aller au cinéma. En temps de pandémie, je regarde aussi beaucoup de Tik Toks (rires) ou bien Netflix. Par exemple, j’ai écouté la série Bridgerton en une journée!! Je recommande aussi la série Peaky Blinders… Je pense que ces deux recommandations en disent un peu sur le genre de thème que je regarde.


Pigeon Dissident : Pourquoi as-tu choisi de poursuivre des études en droit?


Nirmine El Chami : Parce que, dans le fond, j’ai toujours ressenti le besoin de défendre tout le monde. Quand j’étais plus jeune, on me surnommait l’avocate des pauvres, ce à quoi je répondais que je voulais être l’avocate de tout le monde. Selon moi, la société a besoin de justicier·ière·s prêt·e·s à se battre pour les convictions des individus afin de leur offrir les meilleures conditions de vie possibles. Puis, le fait qu’il existe des avocat·e·s, ça permet de baliser l’anarchie en offrant un cadre de règles déterminées. Dans le futur, je suis convaincue que mon habileté à comprendre autrui contribuera positivement à la société. Un·e avocat·e, c’est d’abord et avant tout quelqu’un qui écoute sa clientèle.


Gabrielle Lavallée : L’idée de poursuivre des études en droit me mijotait dans la tête depuis déjà plusieurs années. Le secondaire, pour moi, c’était une véritable période de questionnements. À cette époque, je devenais de plus en plus engagée et je commençais à me conscientiser davantage sur le mouvement féministe. En marge, j’ajouterais que je vouais un culte à Michelle Obama (hihihi). Puis, au cégep, dans mon programme de sciences humaines, profil administration, j’ai suivi un cours de droit des affaires. Au départ, je ne me voyais pas du tout dans ce domaine-là. Avec le temps, j’ai réalisé que le droit me permettrait de concrétiser mon intérêt pour l'entrepreneuriat en conjuguant le monde juridique et le monde des affaires.

Tu dois non seulement bâtir un lien de confiance entre l’AED et les partenaires éventuels, mais aussi solidifier cette relation à travers le temps.

Pigeon Dissident : Qu’est-ce qui te motive à postuler pour le poste de la vice-présidence au développement de carrière en particulier ?


Nirmine El Chami : Ce qui me motive à postuler pour le poste de vice-présidente chargée des relations professionnelles, c’est surtout l’expérience que j’ai acquise pendant mon baccalauréat en sciences po. En effet, auparavant, j’ai participé à des simulations de l’Union européenne et des Nations Unies. Pour financer ces voyages, il fallait trouver des commandites. Par exemple, avec l’aide de mon équipe de l’époque, j’ai conclu un partenariat avec la SAQ et avec d’autres commanditaires locaux. Le partenariat avec la SAQ consistait en la vente de cartes-cadeaux sur laquelle on récoltait un certain pourcentage des ventes. À travers une telle expérience, je me suis découvert une passion pour aller chercher des commandites, sachant que ça rejoignait également mon emploi à la banque. De plus, dans le cadre de cet emploi, j’ai développé une redoutable capacité de négociation. Pour l’année 2021-2022, en étant activement à l’écoute des étudiant·e·s, je saurai négocier les meilleures commandites possibles pour offrir une expérience beaucoup plus riche.


Gabrielle Lavallée : Je postule pour le poste de vice-présidente chargée des relations professionnelles, car c’est un beau poste qui rejoint mon intérêt pour l’événementiel. En effet, au cégep, j’organisais des partys de fin de session ou bien encore des conférences. Quand j’étais en première année, j’allais toujours aux 4@7. Puis, avant de poser ma candidature pour l’AED, j’ai appelé des ancien·ne·s exécutant·e·s pour me renseigner sur la nature du poste et on m’a encouragée à postuler. En étant VP aux relations professionnelles, ce n’est peut-être pas toi qui organises concrètement les événements, mais tu agis comme intermédiaire. Tu dois non seulement bâtir un lien de confiance entre l’AED et les partenaires éventuels, mais aussi solidifier cette relation à travers le temps. Ainsi, je participerais à l’établissement d’une relation qui est bénéfique autant pour les commanditaires que pour la communauté étudiante.


Pigeon Dissident : Décris-moi trois promesses électorales ainsi que ton plan pour les mettre en œuvre concrètement.


Nirmine El Chami : Mes promesses électorales reposent sur une démarche en 5 étapes. Premièrement, je vais identifier les besoins des étudiant·e·s par l’entremise d’un sondage par exemple. Deuxièmement, je vais effectuer des recherches de commanditaires qui offrent les biens ou les services requis par les étudiant·e·s, puis négocier avec ces entités. Troisièmement, je vais communiquer avec la Trésorerie pour m’assurer que le budget des commandites soit bel et bien inscrit dans le guide, question de transparence. Quatrièmement, je vais assembler un guide de commandites plus représentatif des besoins réels des étudiant·e·s pour que nous ayons tous accès aux ressources les plus appropriées. Cinquièmement, je souhaite discuter de l’intégration des commandites aux activités organisées par les comités par le biais d’un colloque inter-comités. En bref, mon objectif consiste à mettre en place des commandites utiles, c’est-à-dire des commandites qui sont adaptées aux besoins des étudiant·e·s. Par exemple, le post-it dans ton sac est sans doute beaucoup plus utile qu’un abonnement aux assurances-automobiles. C’est aussi important pour moi de varier autant les commandites que les commanditaires. Dans tous les cas, cependant, les partenariats conclus doivent refléter les valeurs de notre communauté étudiante, car, pour moi, les besoins de l’étudiant·e en droit, sont l’équivalent de la Constitution. Conséquemment, le guide des commandites doit respecter cette Constitution (rires).


Gabrielle Lavallée : Mes trois promesses électorales se résument à l’instauration d’un programme de commandites convertibles, à une variété d’activités offertes aux étudiant·e·s et au développement continu de la collaboration entre la vice-présidence aux relations professionnelles et les comités. Premièrement, dans le guide de commandites, je prévois une option pour les commanditaires ou partenaires éventuels d’acheter à distance, de pouvoir convertir une conférence en ligne en un dîner-causerie. Bien sûr, un événement en présentiel sera probablement plus dispendieux. Néanmoins, je compte inclure des clauses spécifiant qu’il ne s’agit pas d’une garantie de l’AED et que tout événement doit se faire dans le respect des mesures sanitaires en vigueur et selon l’horaire établi préalablement par l’AED. Deuxièmement, quant à la diversification des activités offertes, j’ai réalisé que le 4@7 typique de l’AED ne représente pas le moyen idéal pour faire rayonner toutes les personnalités que l’on retrouve à la Fac de droit. Ainsi, je mise sur un guide d’activités qui s’éloignent de ce type d’événement traditionnel pour permettre à toute personne de montrer ses vraies couleurs. Puis, troisièmement, j’ai constaté que certains comités éprouvaient davantage de difficulté à trouver du financement, donc je me suis dit qu’à titre de VP relations professionnelles, je tisserais des liens avec des commanditaires précis afin de les rediriger vers le comité ayant une mission similaire.


Pigeon Dissident : Comment tes forces (et tes faiblesses!) font de toi la personne désignée pour le poste?


Nirmine El Chami : Mes forces résident en mes aptitudes à communiquer et à négocier. Par exemple, tu peux me mettre dans un désert avec une personne qui parle une langue complètement étrangère et je sais comment la convaincre. Je saurai vraiment nous apporter les commandites les plus utiles et selon les meilleures conditions possibles pour consolider l’efficacité du budget. Niveau faiblesse, même si je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire et même plus, je me conforme aux normes mises en place. Si on veut se rebeller, faisons-le dans les règles de l’art, c’est-à-dire en le proposant en assemblée générale. Même si j’aimerais satisfaire tout le monde, je conçois qu’il est impossible de le faire dans une société où la majorité l’emporte. Il y a des commandites qui, en raison des contraintes, ne pourront pas être obtenues. Cependant, vous pouvez compter sur le fait que je vais toujours donner mon meilleur, pas juste mon 110%, mais bien mon 180 %.


Gabrielle Lavallée : Mon côté assez extraverti témoigne de mes qualités de fine communicatrice et en matière de développement de relations. La communication est sans aucun doute un élément essentiel à une relation avec tout·e client·e qui, en l’espèce, correspond au commanditaire. Puis, je suis une personne très déterminée à atteindre les objectifs fixés et je suis capable d’endosser beaucoup de responsabilités dans des périodes plus stressantes comme avant la course aux stages. En lien avec ma détermination vient, tu l’auras deviné, un aspect plus têtu de ma personnalité. Mais parfois, être têtue quand on a une bonne idée, c’est bénéfique. Aussi, je suis assez exigeante, et ce, autant envers moi-même qu’envers les autres. À titre de présidente de mon asso au cégep, cela a pris des compétences de gestion et du travail en équipe. J’ai appris à relativiser et à déléguer des tâches. Puis, mon obstination m’a certainement joué des tours dans mon rôle de présidente, mais je travaille là-dessus, vous pouvez en être certain·e·s !


Pigeon Dissident : Quel est l’article paru dans le journal Le Pigeon Dissident que tu as préféré ?


Nirmine El Chami : J’ai très apprécié les articles d’Hugo Lefebvre. Aujourd’hui [le 12 mars 2021], je suis tombée sur l’article de Clémence à propos de l’affaire Dobson. Considérant que l’arrêt Morgentaler est ma décision préférée, à la lecture de « L'immunité légale de la femme enceinte », j’ai réalisé que cette décision qui consacre l’immunité de poursuite de la femme constituait une valorisation de ses droits.


Gabrielle Lavallée :  Étant une grande féministe, j’ai particulièrement apprécié la semaine de l’implication féminine et le projet « Mémoire des femmes : les décisions marquantes » du Comité Femmes et droit. Plus précisément, j’ai adoré l’article « Devenir la meilleure version de soi-même » sur Jillianne Gignac avec qui je travaille au sein du CAF. C’était vraiment le fun de lire le portrait d’une personne autant inspirante.

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