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Portrait de la Trésorerie

Auteur·e·s

Thomas Doré

Publié le :

16 mars 2021

Chaque année, Le Pigeon Dissident rencontre les candidat·e·s qui se présentent aux élections de l'AED pour centraliser les informations et afin que vous, étudiant·e·s en droit, puissiez en connaître davantage sur leurs plus récent·e·s ami·e·s Facebook. Cette année ne fait pas exception à la règle. Pour le portrait d’aujourd’hui, découvrez Maxym Bédard et Kassandra Desmarais, candidates à la trésorerie.


Le Pigeon Dissident : Parle-moi de toi. À quoi ressemble ton parcours scolaire ? Qu'en est-il de tes implications ? Quels sont tes intérêts et loisirs ?


Maxym Bédard : J’ai fait mes études au cégep en sciences à John Abbott. Je suis une passionnée de maths! Je suis impliquée en ce moment dans le conseil d’administration d’un centre de services scolaires, où je siège sur un comité de vérification de budget. Je suis également la VP Commandites du Comité Environnement. Sinon, je viens de Québec et j’ai une super grande famille!


Kassandra Desmarais : Avant d’entamer mon parcours en droit, j’ai complété un baccalauréat en commerce, spécialisation finance, à UBC. J’ai beaucoup d’expérience en finance, en gestion de budget. J’ai effectué deux stages dans une entreprise, et lors de mon dernier été, j’étais dans le département fusions et acquisitions, et j’ai pu créer un budget prévisionnel from scratch. Je suis quelqu’un de facile d’approche, à l’écoute des gens et rassembleuse.


Pigeon Dissident : Pourquoi as-tu choisi de poursuivre des études en droit?


Maxym Bédard : C’est pour moi la meilleure façon de concilier tous mes intérêts, qui sont très divers. Même si j’aime beaucoup les sciences et leur aspect appliqué, ça manque au niveau de l’aspect réflexion, qui permet de stimuler mon intellect. Le droit est donc une belle façon de jumeler l’appliqué des sciences et cette réflexion qu’il m’aurait manquée.


Kassandra Desmarais : J’ai toujours eu un intérêt pour le domaine des affaires. J’aimais bien les maths, mais j’ai réalisé rapidement que la finance, ce n’est pas des maths. Ce n’était pas pour moi, donc j’ai cherché d’autres opportunités. Je travaillais en service à la clientèle en même temps et j’ai beaucoup aimé le contact avec les clients. Le droit, pour moi, ça amène le côté business, le côté problem-solving et le côté humain. J’ai quand même conservé mon amour pour les chiffres.

Ensuite, je trouve que plusieurs comités passent sous le radar et ne sont pas capables d’aller chercher les fonds nécessaires, ce qui limite leur potentiel.

Pigeon Dissident : Qu’est-ce qui te motive à postuler pour le poste de la trésorerie en particulier ?


Maxym Bédard : J’aimerais apporter un peu de changement, un peu plus de flexibilité au poste. Après avoir vécu deux années avec Alexandro à la trésorerie, j’ai vu qu’il y avait des choses que je pouvais améliorer. C’est mon intérêt pour les maths et les sciences qui m’a dirigée plus précisément vers ce poste-là.


Kassandra Desmarais : J’ai toujours été fascinée par les chiffres. Pour moi, ça a toujours été un intérêt, mais au-delà de ça, je pense que j’ai les compétences pour gérer de l’argent. L’AED a quand même un gros budget, un gros coffre. Je suis assez sérieuse et je pense avoir les compétences pour l’allouer de manière à maximiser les expériences pour les étudiant·e·s. J’ai une tête sur les épaules, je pense que ça va me permettre de prendre des décisions plus difficiles. Ceci dit, les côtés facile d’approche et ouverte d’esprit de ma personnalité vont super bien avec le poste de trésorière parce qu’ils me permettent de mieux communiquer avec les comités et les étudiant·e·s, qui veulent savoir où leur argent va.


Pigeon Dissident : Décris-moi trois promesses électorales ainsi que ton plan pour les mettre en œuvre concrètement.


Maxym Bédard : D’abord, au niveau de la flexibilité, j’aimerais concrètement faire un roulement du budget. Je veux que les trésoriers des comités puissent remanier leur budget interne planifié au début de l’année. Étant donné qu’il y a parfois des différences entre ce qui est planifié et ce qui arrive en réalité, c’est important que les comités puissent redistribuer l’argent à travers les évènements selon les besoins et les commandites reçues.


Ensuite, au niveau de la collaboration, je veux avoir une communication fréquente avec les trésoriers et mettre en place des rencontres entre la trésorerie de l’AED et celles des comités, pour expliquer clairement les décisions budgétaires et inclure les comités dans celles-ci. Je veux aussi allouer plus de fonds pour la santé mentale et les initiatives des étudiant·e·s.


Enfin, au niveau de l’accessibilité, je veux faire une schématisation mensuelle des dépenses de l’AED. Publiée sur Facebook, y figureront les pourcentages - et non pas les chiffres - de ce qu’on dépense à chaque mois pour que tous soient au courant d’où va leur argent.


Kassandra Desmarais : D’abord, l’année 2020 a été révélatrice et difficile pour plusieurs personnes à la Faculté, et pour le monde en général. J’aimerais augmenter l’allocation au fonds pour la santé mentale et créer un fonds pour la diversité et l’inclusion pour assurer que l’AED a, non seulement le cœur, mais également l'argent à la bonne place.


Ensuite, je trouve que plusieurs comités passent sous le radar et ne sont pas capables d’aller chercher les fonds nécessaires, ce qui limite leur potentiel. J’aimerais, au contraire, promouvoir leurs initiatives pour qu’ils atteignent ce plein potentiel, quitte à créer un autre fonds. C’est une conversation que je veux avoir avec ces comités-là. Il faudra également réviser les différentes allocations pour donner aux comités la voix dont ils ont besoin.


Enfin, de deux façons j’aimerais améliorer la vulgarisation et la schématisation. On a appris cette année que ce ne sont pas tous·tes les étudiant·e·s qui comprennent le budget, et que ça peut amener des débats et des discussions importantes. Je crois que c’est maintenant à la trésorerie d’aller voir la communauté étudiante et de lui demander si elle a des questions, pour l’inclure dans cette conversation et qu’elle comprenne le budget. Il est également important d’avoir cette conversation avec les trésoriers des comités, tout au long de l’année.


Pigeon Dissident : Comment tes forces (et tes faiblesses!) font de toi la personne désignée pour le poste?


Maxym Bédard : Je suis quelqu’un de très motivé : tout ce que j’entreprends, je l’accomplis à 110%. J’aime prendre des choses sous mon aile, si l’on veut. Je travaille depuis que j’ai 15 ans pour subvenir à mes besoins au sein d’une famille nombreuse. Je suis également très organisée : j’aime faire des listes, des agendas… Je suis aussi très accessible et empathique. Je peux facilement me mettre à la place des gens, ce qui est particulièrement utile pour l’allocation de sommes au budget.


Kassandra Desmarais : Je crois que c’est une grande force d’avoir un bac en commerce et d’avoir eu accès aux budgets de millions de dollars de grandes sociétés. Cela me permet de bien comprendre les concepts et d’être familière avec les différents systèmes comptables et leur langage propre. Cependant, ça peut aussi être une faiblesse parce que mon niveau de compréhension rend parfois la communication difficile avec mes pairs. De là la pertinence de retourner la conversation vers la communauté étudiante pour savoir ce dont elle a besoin pour comprendre.


Pigeon Dissident : Quel est l’article paru dans le journal Le Pigeon Dissident que tu as préféré ?


Maxym Bédard : Les chroniques pour la semaine de l’implication féminine. Mes parents m’ont toujours dit que, en tant que femme, c’est toujours important de faire sa place dans la société. Évoluant dans un milieu traditionnellement masculin, j’ai été inspirée de voir des personnes s’identifiant au genre féminin de la faculté représentées dans ces articles au courant de la semaine. J’ai trouvé que c’était un bel hommage aux femmes.


Kassandra Desmarais : Il y en a deux. D’abord, l’article sur le budget paru tout de suite après l’AG. Ça m’a sauté aux yeux à quel point il y avait une déconnection entre la trésorerie et le reste des étudiant·e·s. L’article a vraiment été important pour ma campagne et mes idées. Ensuite, les articles sortis récemment dans le cadre de la semaine de l’implication féminine. C’est extraordinaire que le Pigeon donne la voix à autant de femmes pour qu’elles s’expriment sur leur expérience. C’est nécessaire, et c’est un pas dans la bonne direction.

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