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Portrait de la Présidence

Auteur·e·s

Noémi Brind’Amour-Knackstedt

Publié le :

16 mars 2021

Chaque année, Le Pigeon Dissident rencontre les candidat·e·s qui se présentent aux élections de l'AED pour  centraliser les informations et afin que vous, étudiant·e·s en droit, puissiez en connaître davantage sur leurs plus récent·e·s ami·e·s Facebook. Cette année ne fait pas exception à la règle. Pour le portrait d’aujourd’hui, découvrez Gabrielle Cournoyer, candidate à la présidence.


Le Pigeon Dissident : Parle-moi de toi. À quoi ressemble ton parcours scolaire ? Qu'en est-il de tes implications ? Quels sont tes intérêts et loisirs ?


Gabrielle Cournoyer (GC) : Avant d’entamer des études en droit, j’ai complété un baccalauréat en sciences politiques à l’Université de Montréal. Pendant ce bac-là, j’ai co-fondé, avec mes ami·e·s, le Comité féministe de l’Association des étudiant·e·s en sciences politiques et en études internationales de l’Université de Montréal, mieux connu sous le nom de Comité féministe de l’AÉSPÉIUM. Puis, dès mon arrivée à la Faculté de droit, je me suis impliquée comme Représentante académique (RepAc) de la section B. Cette année, mon rôle de vice-présidente chargée des affaires académiques constitue un prolongement naturel de mon mandat initial de RepAc. Ces expériences m’ont permis de mieux comprendre la Faculté en soi, les opportunités d’implication ainsi que la relation entre la communauté étudiante et le décanat. En me présentant à la présidence, j’y vois un moyen de boucler la boucle (rire).


Dans mes temps libres, j’écoute constamment, ou presque, des podcasts, que ce soit en faisant l’épicerie, en prenant ma douche ou en faisant le ménage. Je recommande d’ailleurs les podcasts suivants : The Daily par le New York Times, le podcast « Sans filtre » animé par PH Cantin et Doum Plante ainsi que le podcast « Elles parlent » par Léa Clermont-Dion.


Je suis également une grande adepte de café. Puisque le Starbucks près de chez moi a fermé, ces temps-ci, j’en profite pour découvrir des cafés locaux pendant que je prends l’air.


Pigeon Dissident : Pourquoi as-tu choisi de poursuivre des études en droit?


GC : J’ai vraiment énormément apprécié mon baccalauréat en sciences politiques, car celui-ci m’en apprenait davantage sur le fonctionnement de notre société en abordant des questions politiques complexes. Néanmoins, j’avais l’impression qu’il manquait un aspect un peu plus concret, c’est-à-dire une perspective de mise en œuvre au jour le jour. Le droit, quant à lui, répondait à ce désir de mettre la théorie en application. De plus, en termes de carrière, je dirais que c’est le droit qui se rapproche le plus de mes propres ambitions.


C’est en étudiant le droit que j’ai découvert que, oui, j’appréciais les sciences politiques, mais que j’aimais encore plus mes études actuelles.

Je veux assurer l'accessibilité de l’AED pour les étudiant·e·s en établissant, par exemple, une boîte à suggestions virtuelle.

Pigeon Dissident : Qu’est-ce qui te motive à postuler pour le poste de la présidence en particulier ?


GC : Tout au long de mon parcours académique, mes implications sont motivées par mon désir de soutenir la communauté étudiante, de la rassurer et de pouvoir contribuer à son bien-être. En étant présidente, je pourrais mettre en œuvre concrètement ma volonté d’aider en appuyant autant les étudiant·e·s que les membres de l’AED. Pour ce faire, je serais définitivement à l’écoute des étudiant·e·s, notamment en ce qui a trait aux initiatives que cette communauté souhaite mettre en place.


La présidence, au-delà de coordonner l’AED, c’est de s’assurer que tout le monde dispose des ressources nécessaires pour bien accomplir son mandat et de faire en sorte que tout le monde puisse atteindre son plein potentiel.


Pigeon Dissident : Décris-moi trois promesses électorales ainsi que ton plan pour les mettre en œuvre concrètement.


GC : Essentiellement, je veux assurer l'accessibilité de l’AED pour les étudiant·e·s en établissant, par exemple, une boîte à suggestions virtuelle. J’ai remarqué que certain·e·s étudiant·e·s ont de très bonnes idées, des commentaires constructifs et des améliorations, mais ne sachant pas à qui s’adresser, ces idées ne sont malheureusement pas partagées. La boîte à suggestions virtuelle permettrait aux étudiant·e·s de se sentir plus à l’aise de communiquer avec l’AED. Cette initiative découle de la même veine que celle ayant mené à la création du système d’accompagnateur·trice·s dont ont bénéficié les étudiant·e·s  de première année ayant été jumelé·e·s avec des deuxième et troisième années. L’objectif est de favoriser la création et l’entretien des liens. Puis, bien sûr, j’aimerais continuer à encourager l’inclusivité et l’inclusion en tant que présidente de l’AED, c’est-à-dire de poursuivre les initiatives prévues à cet effet et de mettre sur pied les initiatives futures.


Pigeon Dissident : Comment tes forces (et tes faiblesses!) font de toi la personne désignée pour le poste?


GC : Je suis une personne qui apprend énormément en peu de temps. Puis, considérant que je suis extrêmement motivée et que j’aspire à en faire le plus possible, ça fait en sorte que je vais rapidement corriger le tir lorsque je commets une erreur.


Étant de nature calme et posée, j’appliquerai l’expression « pas de chicane dans ma cabane ». En cas de conflit, les gens ont une grande facilité à se confier à moi, car j’ai une très bonne écoute. Après avoir prêté l’oreille des deux côtés, je suis sûre qu’on va trouver une façon d’atteindre nos objectifs communs.


Niveau faiblesse, parfois, j’ai tendance à trop me donner et à trop vouloir aider les autres au détriment de mes propres limites. Je suis tellement investie dans ce que je fais qu’il en résulte un petit déséquilibre. Dès qu’on m’écrit pour une question, j’ai le goût de répondre sur le champ. Or, afin de donner le meilleur de moi-même, je dois apprendre à planifier les moments pour décrocher.


Pigeon Dissident : Quel est l’article paru dans le journal Le Pigeon Dissident que tu as préféré ?


GC : Cette année, j’ai trouvé que les portraits de la semaine sur l’implication féminine rédigés par Ariane [Boyer] étaient une très belle initiative. Je suis contente d’avoir pu l'appuyer dans ce magnifique projet. Je suis également très fière de constater la présence d’étudiant·e·s inspirant·e·s qui parviennent à s’impliquer à leur façon.

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