Paravents lubriques
Auteur·e·s
Anonyme
Publié le :
29 novembre 2024
Dans un confondu d'attirance, un co-fondu d'élégance
Dans cette moite nudité, au ventre de l'ininterrompu
J’ai la mémoire
D’un couloir
Où s'endormait les temps fervents
À s'égarer par en avant
Ici, tout s'écoulant et s'effervescent
En de lents embruns aimants.
Voyez sous mes yeux romantiques
Les paupières brillantes
Jusqu’au coin de l'amant
Paisible en son châle luisant
Que je porte sous ma cuisse
Sous la toute lente dentelle
En s'aimant globuleusement.
Chavirerais-tu léger sur mon ventre-câlin, chaud jolie de tes façonnages allègres?
À se larguer l'un à l'autre, épris de ces effluves-lanternes
s'exhibant en hauteur et en lueur,
brûlure montante vers ces vases retournés, engraissés d'étoiles, de versants psalmodiés et de litanies orageuses
Entremêler ses effluves, joindre ses karmas
Pour former ce couple
Dans un confondu d'attirance, un co-fondu d'élégance
Dans cette moite nudité, au ventre de l'ininterrompu
qui se multiplie
en averses mondiales, en horizons, en arborescence animal