Aurore automnal
Auteur·e·s
Danny Al-Mashhoor
Publié le :
29 novembre 2024
À cette tristesse cachant colère, aux émotions enrobées de stigmatisation. À ces sentiments réprimés;
Percevant du rouge et du jaune à perte de vue;
Heureux – je suis;
Heureux – j’essaie d’être;
Heureux – j’étais;
Percevant ces feuilles formant un portait tant coloré, inspiré par cette nature qui donne et redonne, heureux je suis.
L’aurore automnal salue l’aurore boréale;
Les flacons de neige bercent l’écorce;
Et les conifères accueillent l’hiver avec une douceur hivernale que j’ai hâte de saluer.
Les feuilles rouges complètent et contemplent ce portrait forestier animé par cette odeur terreuse;
Dans ce cadre, je suis et j’y reste.
À ce Mont-Royal que j’aime tant, je tiens à te saluer;
À ce Mont-Royal qui a vu des sourires et des rires heurter son enceinte, je te salue.
À ce parc qui devient refuge;
À ce parc qui est lieu d’accueil;
À ce théâtre vivant qui apaise et à cette forêt qui devient miel sur des cœurs fragmentées;
Je t’aime et t’envelopper d’appréciation est une chose qui exalte des sensations d’admiration que je ne me connaissais pas.
Solitude;
Celle qui aliène.
La solitude – celle qui nous fait sentir rejeté.
Oui. Toi, chère solitude, cette forêt t’a vu et elle te voit.
Ce paysage automnal qui essaie tant d’apaiser;
Il est beau et, dans sa beauté, la contemplation se diffuse.
Miel et amour.
Les cœurs s’adoucissent.
Cette forêt qui a vu, qui voit et qui verra;
À ce Mont-Royal qui se dresse en hauteur;
À toi, dont les arbres flottent en suspens déracinant et enracinant les âmes heurtant son enceinte.
On t’aime.
À toi, chère forêt;
Toi qui tapisses de verdure l’été;
Et de couleurs chaudes l’automne;
Je t’aime.
Toi, tu vois.
Tu vois ces âmes heurtées et blessées;
Chercher refuge en ton sein.
Et tu essaies de les rassurer. De rassurer. Je te lève reconnaissance, et admiration suit.
À ces âmes solitaires;
À ces cœurs tapissés de douleurs et souffrant de solitude;
Je vous aime.
À la souffrance qu’on voit;
À elle qui tapisse notre quotidien;
À cette souffrance devenant tristesse;
À cette tristesse cachant colère, aux émotions enrobées de stigmatisation. À ces sentiments réprimés;
À cette solitude ne sachant pas trouver tribune;
Ne vous inquiétez pas, vous êtes aimez.
À cette solitude cherchant refuge. À ce sentiment que l’on repousse, que l’on relègue aux marges de notre existence, que l’on pense être individuel, mais qui en vrai, n’est qu’universel ou tend à l’être.
À ces âmes isolées, je vous aime;
Et l’amour est ce que vous méritez.
Un peu d’amour et de chaleur humaine ne feront pas de mal. Non?
À ce Mont-Royal.
À cette forêt qui offre musicalité.
Éphémérité – et ce que je crains.
À ce lieu qui m’est magique;
À ce Poudlard forestier qui offre une musicalité magique;
Les craquements joliment incessants de tes feuilles tombantes;
Créent des notes musicales magistralement en symbiose.
À cette aurore automnale – je t’aime (1).
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